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le café citoyen

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23 avril 2006

Les politiciens des comiques qui s'ignorent......(suite)

Laurence Parisot, présidente du Medef
Il faut savoir "distinguer les bonnes précarités des mauvaises précarités".

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10 avril 2006

les idiots de la politique....

Les politiciens des comiques qui s'ignorent......lol_

Louis Giscard d’Estaing, fils de...

Le député UMP propose d’appeler le CPE "Contrat première expérience" pour désamorcer la crise. bouche7

Silvio Berlusconi, président du conseil italien bouche7
"Je suis le Jésus-Christ de la politique, une victime patiente qui se sacrifie pour tous." Pourvu qu’il ne réssucite pas au conseil italien, lors des prochaines élections, les 9 et 10 avril prochain.

Jean-Paul Garraud, député UMP encore bouche7
"Les délinquants qui participent à la guérilla urbaine actuelle cherchent par des objectifs précis à détruire la nation française. Ils expriment, ainsi, par ces violences leur rejet de la France." Parqués dans des banlieues, avec bien souvent pour seul horizon le chômage et la précarité ou bientôt l’apprentissage dès 14 ans, voilà ce que "la nation française" accorde aux jeunes révoltés... Qui sème la misére récolte la colère.

source : http://www.lcr-rouge.org/idiot.php3

10 avril 2006

CPE: syndicats et opposition célèbrent leur victoire

Jacques Chirac a décidé de remplacer le Contrat Première Embauche par un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté. Syndicats et opposition se félicitent de cette décision, qu'ils interprètent comme un grand succès du mouvement social.

Le CPE a été enterré officiellement ce matin par le chef de l'Etat. Au terme de trois jours d'entretiens entre les partenaires sociaux et les pouvoirs publics, Jacques Chirac a "décidé de remplacer l'article 8 de la loi sur l'égalité des chances par un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté", a annoncé l'Elysée dans la matinée.

Au préalable, ce matin, s'étaient réunis autour du chef de l'Etat les présidents des groupes UMP de l'Assemblée nationale et du Sénat venus présenter leur projet, Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo et Gérard Larcher.
"J'ai voulu proposer une solution forte, parce que j'ai la conviction qu'au-delà de l'engagement nécessaire de l'Etat, seul un meilleur équilibre entre plus de souplesse pour les entreprises et plus de sécurité pour les salariés nous permettra de rompre avec le chômage dans notre pays", a plaidé, vaincu, le Premier ministre après les déclarations de Jacques Chirac. "Cela n'a pas été compris par tous, je le regrette", a-t-il ajouté.

L'article 8 de la loi sur l'égalité des chances créait le Contrat Première Embauche (CPE) contesté par les syndicats, la gauche et les mouvements étudiants et lycéens. Les organisations anti-CPE, qui ne désarmaient pas, avaient donné au gouvernement jusqu'au 17 avril pour l'abrogation pure et simple de ce dispositif. Le remplacement du CPE par ce nouveau dispositif radicalement différent est de nature à calmer les esprits, alors qu'étudiants et lycéens préparaient une nouvelle journée de mobilisation pour demain.

De fait, syndicats et opposition n'ont pas dissimulé longtemps leur enthousiasme. Juste après l'annonce du président de la République, le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri s'est félicité sa décision, y voyant un succès du mouvement social. Le numéro un de la CFDT, François Chérèque, a déclaré à l'AFP que "l'objectif de retrait du CPE était atteint", même s'il attendait de connaître "le contenu détaillé de la nouvelle proposition de loi". Se félicitant de l'unité syndicale réalisée durant ce conflit, il s'est déclaré prêt "à s'engager dans une phase de consultations et de négociations pour que tous les jeunes aient accès à l'emploi" et a appelé "le patronat à prendre aussi ses responsabilités" à cet égard.

Pour la CGT, Maryse Dumas, secrétaire confédérale, s'est félicitée de "l'authentique succès ainsi remporté par l'action convergente des salariés, des étudiants et des lycéens ainsi que de l'unité syndicale sans faille qui s'est exprimée tout au long du mouvement". Côté lycéens, le président de l'UNL Karl Stoeckel a salué "une victoire historique après une mobilisation historique" contre le CPE. Toujours sur ses gardes, Bruno Julliard, président du syndicat étudiant Unef, a appelé malgré tout à "maintenir la pression jusqu'au vote par le Parlement" de l'article remplaçant le CPE, dont la suppression constitue selon lui une "première victoire déterminante".

Du côté de l'opposition enfin, le chef de file des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, a estimé que la disparition du CPE était "un succès pour les étudiants, les salariés et leurs organisations", et constituait "la seule issue possible".

latribune.fr

10 avril 2006

Le CPE devrait être licencié ce matin

Au plus bas selon notre sondage LH2, Villepin annonce aujourd'hui un nouveau dispositif, à l'issue d'un week-end de consultations à l'UMP

A moins d'un de ces rebondissements dont le trio Chirac-Villepin-Sarkozy a désormais le secret, le gouvernement devrait esquisser aujourd'hui une sortie à la crise du CPE. A 9 heures, après un tête-à-tête entre le Président et son Premier ministre, une réunion se tiendra à l'Elysée autour de Jacques Chirac. A ses côtés, Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy, les ministres Jean-Louis Borloo (Cohésion sociale) et Gérard Larcher (Emploi), ainsi que les deux présidents des groupes parlementaires UMP, Bernard Accoyer et Josselin de Rohan, qui ont discuté toute la semaine dernière avec les syndicats. Ensemble, ils devraient mettre la touche finale à une nouvelle proposition de loi remplaçant le contrat première embauche pour tenter de clore deux mois de crise.

Emplois aidés. Le texte devrait s'articuler autour de dispositifs d'emplois aidés, notamment en direction des jeunes les plus défavorisés (Libération de samedi-dimanche). Le sarkozyste François Fillon a vendu la mèche hier soir sur Europe 1, en souhaitant que «le CPE soit remplacé ­ c'est-à-dire qu'il disparaisse, qu'il n'y ait plus de CPE ­ par un dispositif qui permette d'accéder plus facilement aux contrats qui existent déjà». Une allusion aux contrats «jeunes en entreprise», Civis et contrats de professionnalisation que Fillon avait lancés lorsqu'il était ministre des Affaires sociales.

Hier soir, Matignon affirmait que «plusieurs scénarios» étaient encore à l'étude. Une allocution du chef du gouvernement est prévue à 10 h 30 à Matignon. Elle sera suivie d'une conférence de presse des deux présidents de groupe UMP, qui expliqueront le calendrier de la mise en oeuvre du dispositif. Et Villepin sera l'invité du 20 heures de TF1. Sarkozy, lui, ne s'exprimera que mardi dans un entretien au Figaro prévu la semaine dernière, mais repoussé plusieurs fois à la demande du chef de l'Etat.

Il était temps que le gouvernement trouve une porte de sortie. Selon notre dernier Observatoire de l'opinion LH2 (1), le duo exécutif ne s'est jamais porté aussi mal. Le chef de l'Etat ne recueille plus que 25 % d'opinions positives, soit 17 points de moins qu'à la fin du mandat de Raffarin. Villepin, également à 25 % (-12 points en un mois), bat son record d'impopularité. Il recule surtout au sein de l'électorat UMP et obtient 2 points de moins que la plus mauvaise performance de son prédécesseur à Matignon. Ces résultats, ainsi que les messages des parlementaires rentrés dans leurs circonscriptions ce week-end, ont incité l'Elysée et Matignon à agir vite. La proposition de loi pourrait être examinée à l'Assemblée dans la semaine.

Querelles. Vendredi, alors qu'une issue semblait imminente, les querelles entre Sarkozy et Villepin ont à nouveau tout bloqué, le numéro 2 du gouvernement souhaitant aller vite, quitte à tout brader, tandis que le Premier ministre tentait de sauver des miettes de son CPE. Refusant de céder à la pression de son ministre de l'Intérieur, le chef du gouvernement s'est accordé un week-end supplémentaire pour tenter de garder la main.

Coups de téléphone et réunions ont ponctué les journées de samedi et dimanche. Au menu des discussions, surtout des querelles sémantiques pour éviter au Premier ministre de trop perdre la face. Le chef de l'Etat a eu Sarkozy plusieurs fois en ligne. Mais c'est avec Villepin qu'il a passé une grande partie de son week-end. Ce dernier était encore dans son bureau hier à 19 heures. Des contacts ont aussi eu lieu entre Jean-Louis Borloo et les syndicats.

Confiantes, les organisations anti-CPE exigent toujours du gouvernement un acte de décès clair du texte controversé. «Ce que l'on veut, c'est que le CPE disparaisse et ne s'applique jamais. La méthode choisie pour qu'il disparaisse ou ne s'applique pas sera la bonne», a estimé le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque. Plus précis, son homologue de FO, Jean-Claude Mailly, s'est prononcé pour «une abrogation pure et simple» ou un remplacement du CPE sous réserve du contenu du nouveau dispositif. Le président de l'Unef, Bruno Julliard, a déclaré, lui, hier, attendre du gouvernement «un acte clair de mort définitive du CPE [...] quel que soit le terme employé : retrait, abrogation, annulation». Les douze organisations de l'intersyndicale se retrouveront à 16 h 30 pour décider des suites à donner à leur mobilisation.

(1) Réalisé les 7 et 8 avril auprès de 1 052 personnes.

source : http://www.liberation.fr/page.php?Article=373830

http://www.liberation.fr/son/avril06/0604chansonsmanifs.mp3

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